4 associations et un syndicat ariégeois portent plainte contre des composés toxiques non déclarés dans des herbicides « Biocontrôle »

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En octobre 2020, l’étude Toxic compounds in herbicides without glyphosate de Gilles-Eric Seralini et Gérald Jungers montrait la présence de composés toxiques non déclarés dans 14 pesticides en vente libre en Europe, dont 10 sont vendus en France. Parmi ces composés : de l’arsenic, du plomb et du benzo(A)pyrène…

 

Or, ces pesticides ont en commun d’être vendus comme étant des produits « biocontrôle », c’est-à-dire qu’ils sont sensés ne contenir aucun pesticide de synthèse. Ils sont aujourd’hui les seuls herbicides autorisés à la vente libre pour les particuliers et les collectivités locales.

 

Devant l’ampleur de la fraude, déjà 28 associations ont porté plainte auprès du tribunal de Paris dans le cadre de la campagne Secrets Toxiques. La plainte a pour objectif d’identifier les responsables de la fraude. La responsabilité des pouvoirs publics, au travers de l’application de la règlementation sur l’évaluation de la toxicité des pesticides avant leur mise sur le marché, est engagée. C’est pourquoi plusieurs courriers d’interpellation ont été envoyés à l’ANSES et à l’EFSA, avec le soutien de nombreux parlementaires.

 

Aujourd’hui, A.P.R.A. le Chabot (Association de Protection des Rivières Ariégeoise), Le C.E.A. (Comité Ecologique Ariégeois), Environnement et Santé, A.N.P.E.R-T.O.S (Association Nationale pour la  Protection des eaux et des rivières) et la Confédération Paysanne d’Ariège se joignent à cette initiative et déposent leurs plaintes auprès du Tribunal d’Instance de Foix. Malgré les nombreuses alertes portées par la campagne Secrets Toxiques, les produits incriminés sont toujours en vente libre et représentent une menace pour la santé de nos concitoyens et pour l’environnement. Nous voulons obtenir le retrait rapide de ces produits et l’identification des responsables de cette fraude.

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