Le 1er Septembre la dernière version d’une importante découverte a été mise en ligne dans le grand journal scientifique Toxicology Reports :
Signée par le Pr. Seralini et Gérald Jungers du Pôle Risques de l’Université de Caen Normandie, cette étude unique en son genre compilant 439 recherches publiées marque une rupture dans la compréhension des effets des polluants sur la santé.
En partant de la liste des perturbateurs hormonaux reconnue par l’OMS de 176 substances, les auteurs montrent que dans tous les cas ils sont aussi des perturbateurs du système nerveux, phénomène que l’on n’attendait pas.
Les mécanismes sont expliqués : c’est comme s’il s’agissait de sable collant dans le moteur de la vie, à l’intérieur et entre toutes nos cellules, même dans le cerveau.
Ces résidus de pétrole pour la plupart, comme les composés des plastiques et des pesticides de synthèse, nous empoisonnent petit à petit, favorisant l’autisme, des dépressions, des comportements bipolaires, des maladies de dégénérescence nerveuse, cancers du sein ou de prostate entre autres…
L’originalité de ce travail est d’avoir étudié également le Roundup, premier pesticide du monde très débattu, avec ou sans glyphosate.
Seralini et Jungers ont nommé ces produits qui ont des effets comparables sur toute la biosphère des ENDs, comme s’ils représentaient des fins de vie, des « Endocrine and Nervous Disruptors ». Ils pensent que nous pouvons activer nos processus de détoxification.